Eyemir
2010-02-19 02:28:57 UTC
J'avais couru fort longtemps dans ce désert apocalyptique, bravant les
tempêtes destructrices et les malices démesurées de mes tortionnaires.
Moi-même je ne me souvenais plus depuis longtemps de mon départ, hors
d'un monde qui dans mon esprit s'était longuement effrité, mais des
souvenirs surgissaient parfois, je me souvenais d'une cité volante,
une chute peut-être, des trahisons, ces souvenirs m'échappaient.
J'avais erré longtemps puis j'étais tombé comme par magie sur cette
énorme ville. Elle était appelée Hrei Mjaath, la cité qui trônait et
existait en plein désert. J'y cherchais le refuge, mais je n'y avais
récolté que la folie des hommes qui cherchent à tout prix la raison et
la logique. J'avais voulu fuir, mais les portes disparaissaient, les
murs se jouaient de la bête affolée que j'étais. Je m'étais téléporté
de nombreuses fois au moyen des capsules mises en place par la cité,
en quête de vérité. L'effroyable vérité vint d'elle-même lorsque je me
réveillai, après une téléportation, dans des ruines sans fin. Là était
l'effroyable supercherie, "on" m'avait oublié. La téléportation
n'était qu'une illusion, on m'endormait, on déplaçait mon corps puis
on me réveillait, me donnant l'illusion de m'être déplacé. Pourtant ce
monde semblait cohérent. Mais ces ruines montraient qu'on m'avait
oublié depuis très longtemps. Des rails sillonaient l'intérieur des
murs béants, les murs y étaient fixés et y auraient pu se mouvoir.
Tout cela n'avait été qu'une mascarade mécanique orchestrée contre ma
personne.
La folie m'entraina dans une course morbide dans ces ruines
désertiques lorsque, balayé par le tonnere, le paysage en face de moi
changea. Une façade inhabituelle m'apparut. Quelle épreuve
machiavélique mes inconnus bourreaux m'imposaient-ils encore ? Non, je
n'allais pas retourner courir et mourir dans ce désert intemporel et
dénué de sens, là s'offrait peut-être ma délivrance. Pourquoi ne pas
tenter me dis-je. D'un pas assuré j'ouvre la porte du bâtiment à
l'intrigante enseigne. En face de moi s'étend un comptoir dans une
salle massive, tenu par un être au visage affable, neutre. Mes nerfs
jusqu'ici sont allés trop loin, je m'écris : "Ainsi vous continuez
votre jeu sénile, vous vous efforcez de m'user jusqu'à que la folie
m'emporte pour de bon... quelle est cette nouvelle torture que vous
cherchez à m'infliger." Je dis cela en face de cet être étrange
derrière son comptoir.
Eyemir est un être humanoïde, on pourrait le confondre à un humain
normal à quelques détails prêt. Il y a trois trous en triangle sur
chacune de ses mains, Eyemir en a perdu la signification. Il mesure
1m78, une taille très haute pour son éspèce. Il est plutôt maigre, il
semble ne pas avoir mangé depuis quelques jours, il a un teint pâle,
les ongles longs et les cheveux très longs, blonds foncés et en
batailles. Ses yeux sont d'un orange qui tire vers le marron, avec une
pupille noire exagérement dilatée. Il est vêtu d'un habit assez
étrange, une toge blanche par-dessus laquelle est fixée une épaisse
combinaison mauve, nacrée d'une orbe en forme d'oeil (renversé) au
niveau du ventre. Ses pieds sont enveloppés dans une chaussure de
papier. Il a constamment un air totalement neutre sur le visage,
l'oeil change parfois de couleur et indique son émotion. Celui qui
regarde cet oeil obtient le sens de l'émotion d'Eyemir suivant sa
définition (un sourire, de sourcils froncés).
(OOC : C'est mon premier jdr en PbF donc n'hésitez pas à me reprendre
si ça ne correspond pas à ce qui est attendu pour commencer le jeu.)
tempêtes destructrices et les malices démesurées de mes tortionnaires.
Moi-même je ne me souvenais plus depuis longtemps de mon départ, hors
d'un monde qui dans mon esprit s'était longuement effrité, mais des
souvenirs surgissaient parfois, je me souvenais d'une cité volante,
une chute peut-être, des trahisons, ces souvenirs m'échappaient.
J'avais erré longtemps puis j'étais tombé comme par magie sur cette
énorme ville. Elle était appelée Hrei Mjaath, la cité qui trônait et
existait en plein désert. J'y cherchais le refuge, mais je n'y avais
récolté que la folie des hommes qui cherchent à tout prix la raison et
la logique. J'avais voulu fuir, mais les portes disparaissaient, les
murs se jouaient de la bête affolée que j'étais. Je m'étais téléporté
de nombreuses fois au moyen des capsules mises en place par la cité,
en quête de vérité. L'effroyable vérité vint d'elle-même lorsque je me
réveillai, après une téléportation, dans des ruines sans fin. Là était
l'effroyable supercherie, "on" m'avait oublié. La téléportation
n'était qu'une illusion, on m'endormait, on déplaçait mon corps puis
on me réveillait, me donnant l'illusion de m'être déplacé. Pourtant ce
monde semblait cohérent. Mais ces ruines montraient qu'on m'avait
oublié depuis très longtemps. Des rails sillonaient l'intérieur des
murs béants, les murs y étaient fixés et y auraient pu se mouvoir.
Tout cela n'avait été qu'une mascarade mécanique orchestrée contre ma
personne.
La folie m'entraina dans une course morbide dans ces ruines
désertiques lorsque, balayé par le tonnere, le paysage en face de moi
changea. Une façade inhabituelle m'apparut. Quelle épreuve
machiavélique mes inconnus bourreaux m'imposaient-ils encore ? Non, je
n'allais pas retourner courir et mourir dans ce désert intemporel et
dénué de sens, là s'offrait peut-être ma délivrance. Pourquoi ne pas
tenter me dis-je. D'un pas assuré j'ouvre la porte du bâtiment à
l'intrigante enseigne. En face de moi s'étend un comptoir dans une
salle massive, tenu par un être au visage affable, neutre. Mes nerfs
jusqu'ici sont allés trop loin, je m'écris : "Ainsi vous continuez
votre jeu sénile, vous vous efforcez de m'user jusqu'à que la folie
m'emporte pour de bon... quelle est cette nouvelle torture que vous
cherchez à m'infliger." Je dis cela en face de cet être étrange
derrière son comptoir.
Eyemir est un être humanoïde, on pourrait le confondre à un humain
normal à quelques détails prêt. Il y a trois trous en triangle sur
chacune de ses mains, Eyemir en a perdu la signification. Il mesure
1m78, une taille très haute pour son éspèce. Il est plutôt maigre, il
semble ne pas avoir mangé depuis quelques jours, il a un teint pâle,
les ongles longs et les cheveux très longs, blonds foncés et en
batailles. Ses yeux sont d'un orange qui tire vers le marron, avec une
pupille noire exagérement dilatée. Il est vêtu d'un habit assez
étrange, une toge blanche par-dessus laquelle est fixée une épaisse
combinaison mauve, nacrée d'une orbe en forme d'oeil (renversé) au
niveau du ventre. Ses pieds sont enveloppés dans une chaussure de
papier. Il a constamment un air totalement neutre sur le visage,
l'oeil change parfois de couleur et indique son émotion. Celui qui
regarde cet oeil obtient le sens de l'émotion d'Eyemir suivant sa
définition (un sourire, de sourcils froncés).
(OOC : C'est mon premier jdr en PbF donc n'hésitez pas à me reprendre
si ça ne correspond pas à ce qui est attendu pour commencer le jeu.)