Un inconnu
2018-06-12 15:50:30 UTC
Le Portail s'ouvre sur un milieu urbain. Vu l'allure des bâtiments,
l'époque se situe surement aux alentours de la fin du XXe siècle ou du
début XXIe (pour une Réalité "commune" et en calendrier grégorien). Une
affiche annonçant un spectacle au Summum de Grenoble semble situer la
scène
dans cette agglomération, tout en précisant un peu la situation
temporelle:
bien que l'affiche ne soit pas intacte, elle ne date probablement pas d'un
siècle, et mentionne le printemps 2018.
Après avoir laissé le temps aux observateurs de faire ces
constatations, un
sourire ironique aux lèvres, un visiteur finit par franchir le seuil d'un
pas nonchalant mais néanmoins relativement vif. Il s'agit d'un homme
(probablement) vêtu d'une tenue... agressive. Chaussures de randonnées
dotées de coques métalliques, pantalon noir moulant doté de jambières,
T-shirt noir (également moulant) orné d'une tête de tigre feulant et
surmonté d'un pectoral ajusté... Le tout complété par un blouson de
cuir,
simple et usé mais décoré dans le dos d'un tigre couché, la tête sur
les
pattes avant, qui ne semble attendre qu'un prétexte pour se mettre en
mouvement. Un observateur attentif pourrait jurer qu'il est vivant, ce qui
est passablement ridicule pour une image.
Au passage, notons que les jambières semblent bizarres. Elles couvrent
intégralement la jambe de la cheville au genou (sans les inclure), mais
avec un peu d'attention on peut noter qu'il n'y a aucune jointure visible,
donc comment sont-elles enfilées? D'ailleurs, pendant qu'il s'avance, un
regard acéré pourrait remarquer que le métal, car il s'agit
manifestement
de métal, bouge avec les mollets.
Outre la tenue, l'individu est assez lourdement armement: deux holsters
installés sur le torse contiennent chacun un Desert Eagle (chambrés en
magnum .357, si un client connaisseur s'y intéresse), deux autres sont
installés sur le haut des cuisses pour héberger des 92FS, un fusil à
pompe
est maintenu au creux des reins par un harnais et deux fourreaux avec des
épées, à la lame assez courte, sont placés sur le haut du dos.
Même sans tout cet attirail, l'homme lui-même n'a pas vraiment l'allure
d'un philosophe pacifique. Bien que d'une taille moyenne pour sa
génération
(quelque part entre 1m75 et 1m80) et doté d'une musculature sèche
relativement modérée, ses mouvements traduisent une certaine menace
latente. Cheveux bruns tondus uniformément à 9mm (soyons précis), barbe
de
trois jours, yeux bleux limpides et mâchoire carrée, c'est un jeune
trentenaire plutôt sympathique à regarder, dans son style. Il a deux
petits
cicatrices du côté droit du visage, une à la tempe et l'autre à la
pommette,
assez discrètes et ne nuisant pas vraiment à sa physionomie.
Bien que tout sauf un sosie contrairement à certains individus
dupliqués à
personnalité modulable, 'spas, il a un certain air de famille avec le
Chro[naestro], qu'il salue d'ailleurs de la tête avec toujours ce petit
sourire ironique. L'intéressé, dans sa chaise de bureau technomagique,
fronce les sourcils et n'a pas l'air spécialement ravi, jetant un oeil à
son écran avant de faire une moue dubitative puis de grommeler
indistinctement.
L'inconnu salue également d'un hochement têtatoire négligé toute
personne
qui croisera son regard... ou pas, saluant également les gens qui
l'observent dans son dos d'un signe de la main ou autre. Signalons
d'ailleurs
que, pour ceux qui y sont sensibles, une sorte de relent magique flotte
autour de lui, métaphoriquement parlant.
Mais trêve de description. Il arrive au comptoir, s'installe sur un
tabouret et s'adresse d'un air naturel à BT1, pas le moins du monde
déconcerté par son apparence:
"Salut BT, sert moi donc un truc d'un autre univers que le mien. J'veux
dire, d'un univers vraiment différent hein, pas d'une bière copie
conforme
de chez moi... Et pas de blague, j'veux pas un truc qui m'arrache la tête
ou la gueule, reste relativement soft steuplait."
Interloqué par l'usage de son diminutif, notre barman préféré
demande, tout
en servant un cocktail mauve avec de grosses bulles de liquide brun
bougeant façon lampe à lave:
"Euh, on se connait, monsieur?
- Nha, t'inquiète, chuis juste un p'tit malin. C'est utile de se
renseigner
pour savoir où on va, quand on veut survivre."
Il le remercie en levant le verre vers lui, boit une gorgée jusqu'à
atteindre une bulle brune qui semble le prendre au dépourvu, interrompant
sa dégustation. Après avoir dégluti, il glousse... Moui, c'est ça, il
glousse, puis reprend:
"Hey, c'est fun ton truc, bien joué."
Puis il demande le prix, règle en euros, et boit à nouveau un peu...
Un baroudeur dangereux
On sait jamais... Au pire je parlerai tout seul, m'en fous, c'est pas comme
si ça allait déranger quelqu'un si y a personne!
l'époque se situe surement aux alentours de la fin du XXe siècle ou du
début XXIe (pour une Réalité "commune" et en calendrier grégorien). Une
affiche annonçant un spectacle au Summum de Grenoble semble situer la
scène
dans cette agglomération, tout en précisant un peu la situation
temporelle:
bien que l'affiche ne soit pas intacte, elle ne date probablement pas d'un
siècle, et mentionne le printemps 2018.
Après avoir laissé le temps aux observateurs de faire ces
constatations, un
sourire ironique aux lèvres, un visiteur finit par franchir le seuil d'un
pas nonchalant mais néanmoins relativement vif. Il s'agit d'un homme
(probablement) vêtu d'une tenue... agressive. Chaussures de randonnées
dotées de coques métalliques, pantalon noir moulant doté de jambières,
T-shirt noir (également moulant) orné d'une tête de tigre feulant et
surmonté d'un pectoral ajusté... Le tout complété par un blouson de
cuir,
simple et usé mais décoré dans le dos d'un tigre couché, la tête sur
les
pattes avant, qui ne semble attendre qu'un prétexte pour se mettre en
mouvement. Un observateur attentif pourrait jurer qu'il est vivant, ce qui
est passablement ridicule pour une image.
Au passage, notons que les jambières semblent bizarres. Elles couvrent
intégralement la jambe de la cheville au genou (sans les inclure), mais
avec un peu d'attention on peut noter qu'il n'y a aucune jointure visible,
donc comment sont-elles enfilées? D'ailleurs, pendant qu'il s'avance, un
regard acéré pourrait remarquer que le métal, car il s'agit
manifestement
de métal, bouge avec les mollets.
Outre la tenue, l'individu est assez lourdement armement: deux holsters
installés sur le torse contiennent chacun un Desert Eagle (chambrés en
magnum .357, si un client connaisseur s'y intéresse), deux autres sont
installés sur le haut des cuisses pour héberger des 92FS, un fusil à
pompe
est maintenu au creux des reins par un harnais et deux fourreaux avec des
épées, à la lame assez courte, sont placés sur le haut du dos.
Même sans tout cet attirail, l'homme lui-même n'a pas vraiment l'allure
d'un philosophe pacifique. Bien que d'une taille moyenne pour sa
génération
(quelque part entre 1m75 et 1m80) et doté d'une musculature sèche
relativement modérée, ses mouvements traduisent une certaine menace
latente. Cheveux bruns tondus uniformément à 9mm (soyons précis), barbe
de
trois jours, yeux bleux limpides et mâchoire carrée, c'est un jeune
trentenaire plutôt sympathique à regarder, dans son style. Il a deux
petits
cicatrices du côté droit du visage, une à la tempe et l'autre à la
pommette,
assez discrètes et ne nuisant pas vraiment à sa physionomie.
Bien que tout sauf un sosie contrairement à certains individus
dupliqués à
personnalité modulable, 'spas, il a un certain air de famille avec le
Chro[naestro], qu'il salue d'ailleurs de la tête avec toujours ce petit
sourire ironique. L'intéressé, dans sa chaise de bureau technomagique,
fronce les sourcils et n'a pas l'air spécialement ravi, jetant un oeil à
son écran avant de faire une moue dubitative puis de grommeler
indistinctement.
L'inconnu salue également d'un hochement têtatoire négligé toute
personne
qui croisera son regard... ou pas, saluant également les gens qui
l'observent dans son dos d'un signe de la main ou autre. Signalons
d'ailleurs
que, pour ceux qui y sont sensibles, une sorte de relent magique flotte
autour de lui, métaphoriquement parlant.
Mais trêve de description. Il arrive au comptoir, s'installe sur un
tabouret et s'adresse d'un air naturel à BT1, pas le moins du monde
déconcerté par son apparence:
"Salut BT, sert moi donc un truc d'un autre univers que le mien. J'veux
dire, d'un univers vraiment différent hein, pas d'une bière copie
conforme
de chez moi... Et pas de blague, j'veux pas un truc qui m'arrache la tête
ou la gueule, reste relativement soft steuplait."
Interloqué par l'usage de son diminutif, notre barman préféré
demande, tout
en servant un cocktail mauve avec de grosses bulles de liquide brun
bougeant façon lampe à lave:
"Euh, on se connait, monsieur?
- Nha, t'inquiète, chuis juste un p'tit malin. C'est utile de se
renseigner
pour savoir où on va, quand on veut survivre."
Il le remercie en levant le verre vers lui, boit une gorgée jusqu'à
atteindre une bulle brune qui semble le prendre au dépourvu, interrompant
sa dégustation. Après avoir dégluti, il glousse... Moui, c'est ça, il
glousse, puis reprend:
"Hey, c'est fun ton truc, bien joué."
Puis il demande le prix, règle en euros, et boit à nouveau un peu...
Un baroudeur dangereux
On sait jamais... Au pire je parlerai tout seul, m'en fous, c'est pas comme
si ça allait déranger quelqu'un si y a personne!